HtmlToText
← articles plus anciens 21 octobre 2011 l’équitation, un sport haute couture l’équitation n’est pas une pratique sportive comme une autre pour mille et une raisons. en ce qui concerne le sujet qui nous intéresse ici, la mode, il est facile de prouver que c’est à coup sûr la seule pratique sportive qui inspire le milieu. jean-paul gaultier s’est amusé plusieurs années à imaginer une mode équestre pour le sellier hermès. normal, me direz-vous pour un sellier, mais quand john galliano imagine des amazones chaussées de bottes cavalières et stick de dressage à la main (haute-couture dior printemps-été 2010) ? on est loin des falbalas de la haute couture. de même, quand les écuyères de bartabas présentent leur matinale dans les écuries du château de versailles, vêtues de larges capes et dansant sur leurs lusitaniens, c’est mieux que du dior. le vêtement n’est plus accessoire, il sert la fusion entre l’homme (ici la femme) et l’animal. sur un cheval, on a besoin d’être beau, il faut s’aimer pour bien monter. c’étaient les bons conseils d’un instructeur : plutôt que les classiques « tiens-toi droite' » ou « les épaules en arrière », il disait « sens-toi belle ». et si j’aime l’odeur du cuir parfumé par la sueur des chevaux, que je garde sur mes mini-chaps (les guêtres qui remplacent désormais les bottes), je n’offre pas à mon cheval l’image d’une cavalière en guenilles. je n’ai pas de veste en tweed, mais j’ai la cape. comme les filles de bartabas (mais achetée en soldes au comptoir des cotonniers). le problème avec l’équitation est qu’on ne peut pas simplement se faire jolie. il faut c’est une banalité de le dire, d’abord se protéger, ensuite être à l’aise. car, qui connaît le bonheur d’être à cheval, quelque part entre ciel et terre, dans une reprise de dressage, sur un parcours d’obstacles ou galopant sur des sentiers de forêt, connaît également la douleur, l’humiliation et parfois la honte de la chute. ma dernière, c’était la tête dans la carrière, du sable dans les narines et dans les yeux. coup de bol, je m’en suis sortie avec un petit œil au beurre noir et beaucoup d’attention de la part de mes camarades de reprise (toutes des femmes). de cette mésaventure, j’ai retenu évidemment l’utilité de ma bombe mais aussi la dangerosité de certains accessoires. la bombe, c’est pour moi un vrai problème. mon crâne est carré, donc au bout d’une demi-heure n’importe quel casque me donne des maux de tête. j’investirai donc un jour peut-être dans un gpa . c’est pas beau, c’est cher (à partir de 400 euros), mais c’est aéré et la forme est plus ergonomique que le décathlon de base. je m’orienterai vers le « speed air » avec « échange thermique par une ventilation forcée » et surtout « rapport proportionnel idéal entre la taille intérieure du casque et le volume extérieur de la calotte, ce qui contribue à une parfaite harmonie esthétique quelle que soit la morphologie de la tête ». je serai moins tentée de virer ma bombe. j’ai aussi retenu lors de ce dernier accident qui fallait résister au « trop de sécurité » proposé par le gilet air bag. c’est utile sur un parcours de cross mais en reprise c’est une catastrophe, quand il se gonfle il fait le bruit d’un pétard… je vous laisse imaginer la réaction des chevaux. c’était la cause de mon maquillage halloween de l’été. pour la culotte d’équitation, il faut bien entendu des renforts mais elles en ont toutes. décathlon en faisait une en jeans, très confortable, avec des poches partout, qu’on m’envie mais que la marque ne fait plus. un peu plus chère, celle de la cavalière idole des jeunes filles alexandra ledermann a l’air réussie (99 euros). dans le même genre, on peut faire confiance à mark todd (deux médailles d’or aux jo), qui propose également sous son nom des lignes pour le cheval et le cavalier de qualité. et pour le rêve, il y a toujours hermès publié dans ça n'engage que moi | un commentaire 14 octobre 2011 courir en jupe ? si, si, c’est possible le week-end arrive. certaines d’entre vous iront faire leur jogging, pour les chanceuses sur la plage de kerleven, pour les autres dans un jardin parisien, sur les quais de la seine, fermés aux voitures, à lyon, marseille ou lille. pour toutes, c’est l’occasion de décrocher un grand coup, de fouler l’asphalte en oubliant petits et grands tracas du quotidien. et la course c’est pas cher. une fois l’investissement de la tenue effectuée, pas de cotisation ni d’abonnement. il suffit de courir. alors pour celles qui ne seraient pas encore équipées, il est bon de rappeler : l’importance des chaussures. il est impératif de s’offrir des vraies chaussures de course (dites « running ») dont les semelles amortissantes empêcheront douleurs dorsales et problèmes de genoux. le choix est vaste entre marque à la virgule, aux trois bandes, ou au félin qui saute. une coureuse qui privilégie la route doit avoir un bon amorti. sur les chemins de terre, le modèle doit apporter un bon maintien du pied et une semelle, adaptée aux variations de terrain. deuxième sujet d’importance : le maintien de la poitrine. c’est dans un soutien-gorge de sport qu’il faut se tourner, du type brassière (là les magasins de sport proposent des modèles autour de 50 euros). le classique z sport médical est parfait. (notamment en vente sur le site de la redoute ). certaines débardeurs proposent un soutien, il est insuffisant pour les poitrines généreuses. pour le t-shirt, une modèle ample est préférable, toutes les marques de sport proposent des t-shirt anti-sudation, aérés et légers. le problème vient du bas : short ou pantalon de jogging ? moulant ou non ? le cuissard est à mes yeux le plus confortable, mais l’été le short est plus agréable. le survêtement est à proscrire, trop lourd, trop chaud. le miracle c’est la jupe de running mais il faut assumer d’avoir l’air d’une blonde à miami. pour ce dernier sujet, j’ai le meilleur des sites : runningskirts.com et je ne m’en lasse pas. j’ai donc sélectionné la jupe choco fleurs (voir ci-dessus), le haut rose (qui lui promet un franc soutient) « haute pink dot strappy tank », les chaussettes de contention avec des cœurs et des bandeaux pour les cheveux à paillettes. 139,50 dollars, 58 dollars si on s’arrête à la jupe. la semaine prochaine on monte à cheval. 13 commentaires 13 octobre 2011 le sous-pull de steve jobs en liste d’attente steve jobs portait un sous pull noir, souvent des jeans levi’s et des baskets de la marque new balance (voir le site steves outfit ). mais le symbole c’est ce sous-pull , plus chic qu’un t-shirt, moins conventionnel qu’une chemise, très années 90, comme l’indique d’ailleurs le nom du modèle « style 1990 ». c’est apparemment chez st croix, une marque du minnesota, que m. jobs s’approvisionnait. selon le directeur de la marque, m. bernhard brenner, steve jobs achetait deux douzaines de sous-pulls par an . aujourd’hui, rupture de stock pour le petit haut, comme pour un it-bag saint laurent ou gucci, il faudra vous mettre sur liste d’attente et patienter (jusqu’au 7 novembre, si l’on en croit le site). pas donné d’ailleurs le sous-pull 175 $ pour du 75 % coton, 25 % microfibre, le prix d’un pull en cachemire, mais la marque a décidé en hommage à son égérie de reverser 20 $ par pull à la lutte contre le cancer. et si vous vous posiez encore la question du rapport entre un sous-pull et le dernier iphone, la marque vous répondra : « l’alliance d’un beau design et de technologie avancée ». mais contrairement aux produits apple ne vous laissez pas tenter par le modèle blanc. ou le look steve jobs se confondra avec celui d’un héros de star trek. publié dans actualité | 9 commentaires 15 septembre 2011 un nouveau directeur chez louis vuitton le magasin vuitton des champs elysées jordi constans, 47 ans, qui a fait toute sa carrière chez danone, prendra les rênes de la maison louis vuitton en 2013. il remplacera yves carcelle, aux commandes du malletier depuis 23 ans. la griffe compterait plus de 50 % du résultat opérationnel de lvmh. c’est notamment yv